La plus grande cause d’une mauvaise image de soi est l’absence d’amour inconditionnel. Zig Ziglar
une auto évaluation déficiente… je vaux moins que…
Partons du postulat qu’un être vivant à l’état « neutre » n’a pas de raison de s’auto évaluer comparativement à autrui, et encore moins de manière négative. A supposer que ce soit un point d’estime de soi saine.
Alors il y a forcément des expériences vécues qui ont renvoyé à la personne l’image d’une identité dévalorisée. Il y a un moment où un « apprentissage » s’est mis en place. Sinon, pourquoi la personne aurait des pensées négatives à son propre sujet ??
Pour l’instant je n’évoque que les expériences vécues en mode passif, c’est à dire les expériences subies.Je distingue deux sortes d’expériences,1 / celles qui génèrent des informations tacites, saupoudrés dans la vie de tous les jours, constituant des présupposés, et installant des croyances au sujet de l’identité, par exemple « je suis en trop », « je ne suis pas beau », « je ne suis pas intéressant » etc… ces informations correspondent souvent à une projection d’autrui, que la personne ressent et quand je parle de cela, je pense particulièrement aux enfants qui y sont très sensibles.
la construction de l’estime de soi
Très souvent une faible estime de soi trouve son origine tôt dans la vie.l’enfance, l’attitude des parents : comment ils ont manifesté leur amour, la place qu’ils ont donné à cet enfant dans le foyer, et la façon dont ils l’ont porté dans le monde. Les origines sociales ou ethniques, les différences entre la famille et le monde extérieur sont parfois mal vécues par le groupe familial, l’enfant peut être impacté par cette charge émotionnelle négative. Dans ce cas, la croyance familiale, peut être « on ne nous aime pas » « on est moins bien que les autres », « on doit être discret, ne pas se faire remarquer » etc. donc l’enfant se dit que s’il est d’une famille comme ça, alors lui aussi n’est pas désiré dans le monde… Et au delà de cela, ce qui compte le plus c’est : comment la personne a interprété cela.
Prenons un exemple : une famille de 3 enfants, les parents s’occupent moins d’un des enfants. S’il se dit « ils m’aiment moins », il est blessé dans son estime, et s’il se dit « c’est normal, je suis plus fort » il est valorisé. A propos d’un même événement, c’est l’interprétation et donc les croyances de la personne qui vont compter.
L’école est un moment où l’enfant apprend la sociabilité à l’extérieur de la famille, ce peut être une source de joie, d’amitié et de plaisir, mais c’est parfois aussi une mise à l’épreuve. Les présupposés des adultes et d’autres enfants concernant les capacités ou la valeur de la personne, les « plaisanteries » participent à blesser l’estime de soi. Le corps de l’enfant est souvent jugé par ses camarades, et ses aptitudes à apprendre lui servent de passeport dans le monde. Il s’auto évalue déjà et donc évalue ses chances de s’intégrer tant socialement que professionnellement. Il y a là aussi de nombreuses occasions de blesser l’estime de soi. et souvent les résultats scolaires sont des pronostics de « réussite » d’une vie d’adulte.
les expériences traumatisantes
A chaque personne sa mesure. Certaines expériences sont vécues sur le mode traumatique pour les uns, tandis que pour les autres ce sont des faits sans importance. L’important c’est la façon dont le sujet le vit.
Une image de soi forte et positive est la meilleure préparation possible pour réussir. Joyce Brothers
Outre tous ces petits faits mis bout à bout, il y aussi des événements traumatiques, qui se sont déroulés une fois ou plusieurs fois. Comme par exemple des humiliations, des défaillances, du harcèlement, des blessures émotionnelles profondes dont la personne se souvient très longtemps après.
quelques séances d’hypnose après…
Après un traitement en EMDR / RITMO, en EFT, Hypnose ou bien avec une méthode intégrative, la personne continue à se rappeler de l’événement, mais l’impact émotionnel est neutralisé. Lors d’un travail en hypnose Ericksonienne, le sujet intègre des informations différentes à propos de l’expérience vécue.
Il «lache» ses émotions traumatiques pour accepter une nouvelle compréhension de l’expérience. Son système émotionnel se libère, il trouve spontanément des ressources personnelles pour accepter les choses et les dépasser. C’est un peu comme gommer la souffrance, gommer les mots. Grâce à l’hypnose l’inconscient intègre les nouvelles mémoires.
Et tous ces faits sont vécus en mode passif, c’est à dire qu’ils sont subis. Il y a aussi une catégorie de faits que la personne se reproche à elle même,ce sont des actes ou positionnements dans des situations. C’est une autre catégorie de faits à l’origine d’une mauvaise estime de soi, qui donne lieu à de la honte ou de la culpabilité. c’est la honte ou la culpabilité. Voir article sur le sujet