Je m’appelle Michèle Lopez, je suis hypnothérapeute. Mon cabinet ? Je l’ai appelé Hypnose-Thérapies. Et je tiens au S du pluriel, car c’est le S des libertéS : celle, entre autres, d’utiliser la technique avec laquelle on est à l’aise, et pourquoi pas en créer une ?

EST-CE QUE VOTRE VIE VOUS RESSEMBLE ?

Beaucoup de ceux qui me consultent semblent subir, se résigner à leurs limites émotionnelles, psychologiques, mentales. Ils font “avec”. Ils viennent vers moi pour en sortir, reprendre la main sur tout ça, devenir la meilleure version d’eux-mêmes. Si c’est parfois ce que vous ressentez, je vais vous expliquer comment je me suis soignée toute seule de crises psychologiques vraiment graves, et comment ma différence a cultivé ma créativité.

CROYEZ MOI, MOI AUSSI J’AI ÉTÉ PASSIVE !!

La dernière d’une fratrie de cinq enfants, une mère comme seul capitaine de famille, nous étions immigrés récemment. À la maison, c’était une vraie ruche : tout le monde participait : réparer des objets, peindre ou tapisser des murs, faire pousser de quoi se nourrir, réparer nos vélos, fabriquer nos propres vêtements. On vivait avec peu d’argent. Nous étions comme une île qui flottait dans une eau étrangère… Les camarades de classe parlaient traditions du Sud-Ouest, vignes, cochonnailles, grands-parents campagnards… les parents les amenaient à l’école en voiture, et nous, nous avions un vélo. Quelle que soit la distance et quelle que soit la météo. Le nombre de jours d’école passés trempée jusqu’aux os !!

À l’école, je n’étais pas vraiment à l’aise. Un peu seule.

JUSQU’AU JOUR OÙ

Le temps a passé, mes frères et sœurs sont partis. Adolescente, toujours avec mon vélo et par tous les temps. Les copines parlaient surprises-parties et cours d’équitation, moi je travaillais pour gagner quelques sous en plus de l’école. Le quartier était différent et il y avait des “asiles de fous” dans le secteur. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à voir seule le soir des choses étranges. C’étaient des petits personnages sans identité qui changeaient de forme. Je trouvais cela amusant, étrange. Ça n’arrivait à personne d’autre autour de moi. Est-ce mon goût pour la différence ? J’avoue que j’ai été passive, j’ai laissé faire. Les petits personnages sont revenus de plus en plus souvent. Ça me donnait des sensations physiques très désagréables. Ça commençait dans le ventre, lourd, contracté, de plus en plus envahissant, ça partait dans tout le corps. Ça a duré de nombreux mois. C’est devenu très angoissant quand ils se sont mis à m’embarquer : c’était comme si je devenais eux. J’ai tenté de respirer calmement. L’effet fut de courte durée. Je n’arrivais plus à me concentrer dans la journée. J’étais trop fatiguée. J’avais un examen à passer à la fin de l’année. Je ne contrôlais plus. J’ai décidé de lire au lieu de me laisser “aspirer” par ça. J’étais encore plus fatiguée. Et toujours l’examen approchait. Les crises s’amplifiaient. J’en ai parlé à ma mère. Dans ses yeux j’ai vu :

  • le médecin
  • l’asile de fous
  • enfermée à vie. Alors je lui ai dit :
  • Mais non, c’est une blague !!!! avec un grand sourire.
  • Ouff !! tu m’as fait peur !! (et moi donc !!) Je suis revenue dans ma chambre. C’était une petite chambre, ça ne vous étonnera pas si je vous dis que les meubles étaient fabriqués par mes frères… ? Je me souviendrai toujours de ce moment-là, assise sur le lit. “Et maintenant, qu’est-ce que je fais ?”

VOUS N’ALLEZ PAS ME CROIRE

Je croyais jusque-là que les adultes savaient toujours quoi faire. J’étais confrontée à un problème qui semblait me dépasser, et qui aurait dépassé toutes les personnes que je connaissais. Assise sur mon lit, je me suis centrée sur moi-même et j’ai entamé un dialogue intérieur :

  • Jusqu’à ce jour, je m’en suis toujours sortie… la preuve : en ce moment précis, je n’ai pas ce problème. C’était rassurant.
  • Comment je fais pour m’en sortir ? “J’oriente mes yeux, je regarde très attentivement autour de moi et dans un rayon vaste.”
  • Comment je peux être encore plus efficace ? “En faisant ces mouvements d’yeux dès que les premiers signes apparaissent”
  • Quels sont les premiers signes ? “Une sensation désagréable dans le ventre” J’ai construit ma solution avec ces quelques éléments. Dès que ça me prenait, je n’attendais pas, je bougeais les yeux dans tous les sens. Les semaines ont passé, j’étais mieux, les mois ont passé, je suis devenue maîtresse de ces crises. J’ai pu recommencer à étudier pour passer mon examen.

WAOUHHHH !!

Après une longue formation à Paris, je rentre par le train, avec toutes les notions d’EMDR nouvelles pour moi. Je les repasse dans ma tête. Quand tout à coup cette expérience de jeunesse me revient en tête. Je date cette expérience dans ma vie et je me rends compte que nous étions à la même époque de chaque côté de l’Atlantique à “découvrir” l’effet des mouvements des yeux… j’en reviens pas. Le lendemain, j’envoie un mail à ma formatrice pour le lui expliquer. Elle aussi est vraiment ébahie.

Avez-vous remarqué que la créativité ou les découvertes sont en synchronicité dans le monde ? Un peu comme un flux d’idées auquel on se connecte ?

ET SI POUR VOUS ÇA COMMENÇAIT DEMAIN,

Chaque épreuve et chaque solution construisent qui vous êtes, et vous renforcent. Ce que nous faisons en séance, c’est révéler votre solution à vous. Qui serez-vous quand vous aurez appris à surmonter vos limites personnelles ? Quelle meilleure version de vous-même serez-vous ?

cheval libre